Mardi soir, à l'invitation de Gilbert Autret, architecte, Guillaume de Rochefort, promoteur Sarl Pasteur, les riverains de la rue de la Reine-Blanche avaient été conviés pour une présentation de la réhabilitation de la maison de retraite La Reine Blanche.
En présence de Philippe Belouet, adjoint à l'urbanisme, le projet – dont le permis de construire est en cours d'instruction – a été dévoilé. L'idée d'y installer un hôtel a été abandonnée. La maison de retraite sera réhabilitée en une résidence disposant de 61 logements en accession à la propriété (seize T4\T5, quatorze T3, vingt-neuf T2 et deux T1).
Cent vingt-deux places de parking sont prévues, dont vingt-deux couvertes. Le bâtiment ne sera pas rasé mais réhabilité. Guillaume de Rochefort a expliqué aux riverains, lors de la réunion publique, qu'aucun appartement ne sera installé en
rez-de-chaussée en raison des contraintes du PPRI, le plan de prévention des risques d'inondation.
Début du chantier à l'automne 2016
En effet, "Les Terrasses du Loiret" étant situées dans le Val, elle pourrait être sujette à une crue de la Loire, les crues du Loiret étant maîtrisées grâce au système de déversoirs.
De ce fait, l'architecte a prévu, en rez-de-chaussée, des grilles qui se soulèvent par le jeu de flotteurs dès qu'une hauteur d'eau atteindrait 30 centimètres. Gilbert Autret a précisé que l'étude avait porté jusqu'à 4,20 m.
Le bâtiment, qui conserve sa hauteur, aura 4 étages, les façades seront conformes aux exigences de l'architecte des bâtiments de France, car la Reine Blanche est située notamment en ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager). Des balcons habilleront les façades, le parking sera paysager.
Les travaux pourraient débuter à l'automne 2016 et durer 18 mois. L'entrée des résidents se feront en 2018.